Samji, SEEBD et autres questions de fonctionnement

Je me pose quelques petites questions...

Bon, je ne connais pas trop le fonctionnement d'une entreprise, les subventions, tout ça, tout ça...
mais je me demandais pourquoi est-ce que SEEBD avait déposé le bilan ? est-ce que c'est parce que les manhwa ne se vendaient pas assez ?
mais dans ce cas, comment fonctionne Samji ?
ou alors peut être que ça n'a rien à voir...

je me demandais aussi comment était financé Samji, puisque c'est un ptit éditeur débutant (qui deviendra grand, on l'espère !)

et je me demandais aussi comment ça se passait pour les licences, comment est-ce que vous négociez les prix...

et entre l'éditeur français, l'éditeur coréen et tout, sur un manhwa à 7,35euros (comme summit), à combien s'élève la part qui revient à l'artiste ?

bon, c'est pas obligatoire de répondre hein, mais j'aimerais bien !

Sans vouloir te décevoir, j'ai peur de ne pas pouvoir répondre correctement à toutes tes questions.
En ce qui concerne le dépôt du bilan de SEEBD, je ne suis pas bien placé pour en parler même si je faisais partie de l'entreprise. La seule chose que je peux dire c'est qu'il y a beaucoup de raisons qui sont l'origine du dépôt du bilan d'une boîte. Certes, le manhwa n'avait pas (et il n'a toujours pas) une star qui se vendait (et vend) plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires mais je ne pense pas non plus que c'était l'unique raison à cause de laquette SEEBD a dû arrêter son activité.

Pour le financement de Samji, c'est vrai que l'on n'a pas commencé avec une fortune. D'ailleurs, on ne doit pas viser trop haut sans se rendre compte de ses moyens et de ses capacités. Je pense qu'en respectant la base du travail, c'est-à-dire, trouver des bons titres qui plaisent aux lecteurs, faire un bon travail d'adaptation, faire une fabrication correcte et essayer de considérer les lecteurs et les lectrices comme des amis pas comme des vaches à lait.

La négociation avec les éditeurs coréens est, paraît-il, un peu moins compliquée par rapport à celle avec les japonais. Mais cela ne veut pas dire que c'est simple. Le fait que je suis Coréen et que ça fait un moment que je travaille avec eux m'aide beaucoup. Le niveau de licences est négocié minutieusement afin de satisfaire les deux côtés : on ne peut pas payer trop cher car ça pèse lourd pour un petit éditeur comme nous mais on ne peut pas prétendre non plus de payer trop bas comme ça fait partie des revenus des auteurs.

La part de l'artiste est très variée selon les contrats non seulement entre les éditeurs coréens et français mais aussi entre les éditeurs coréens et les auteurs. Donc on ne peut pas donner un chiffre fixé. Tout simplement le niveau du droit d'auteur est d'entre 2,5% et 12% du prix du livre.

Je sais que ça ne doit pas être une réponse satisfaisante mais j'espère que cela va déjà apaiser ta soif de savoir.

si, si !
tu réponds (en partie) à mon questionnement !
merci rene !